CAUCHEMAR

CAUCHEMAR
Ce matin en me réveillant, je ne savait pas encore pourquoi mais j’avais le sentiment que j’allais passé une mauvaise journée. Je me suis levé à 7h00 comme d’habitude, j’ai fait un bisou à ma femme et me suis rendu dans la chambre de mes enfants pour en faire autant. Ensuite je suis allé prendre ma douche et mon petit déjeuner. Une heure plus tard je sortais de ma maison et montais dans ma voiture pour me rendre à la banque ou je suis directeur.
J’arrive au guichet comme chaque jour pour dire bonjour à florence, notre conseillère financier, elle me regarde et me dit :
« bonjour Monsieur que puis-je faire pour vous ? »
d’un air surpris je lui répond :
« Bah rien je viens juste vous dire bonjour comme d’habitude.
– Je suis désolé monsieur mais vous devez faire erreur, je ne vous ai jamais vu !
– Bon cela suffit Florence la plaisanterie a assez durée, moi je vais dans mon bureau.
– Votre bureau, mais quel bureau, Monsieur je vous demande de partir ou j’appel le directeur.
– Mais c’est moi le directeur, je suis Joël Caroit !!!
– Bon cela suffit Monsieur je l’appel ! »
Je ne sais pas si c’est une plaisanterie qu’ils ont essayés de me faire mais je la trouve pas drôle du tout. Je vois la conseillère qui prend son téléphone et appel quelqu’un, pour ma part j’attend.
Au bout de quelques minutes je vois un homme qui arrive et qui me dit :
« bonjour, Joël Caroit, je suis le directeur de l’établissement que puis-je faire pour vous ?
– non mais sa va pas ! Joël Caroit c’est moi ! alors qui êtes vous ?
– bon écoutez monsieur je n’ai pas de temps pour m’amuser alors je vous demande de quitter l’établissement immédiatement ou j’appel la police. »
Je ne comprend rien à ce qu’il se passe, ce doit être un coup de fatigue, que m’arrive t’il ? l’homme à l’air sérieux alors je me décide à partir. Je vais rentrer à la maison et tout raconter à ma femme Laurette qui saura peut-être me dire ce qu’il se passe.
Arriver devant notre maison, je sort mes clef de ma poche, je veux ouvrir la porte, cela ne fonctionne pas, je sonne. Laurette ouvre la porte, me regarde et dit :
« Bonjour Monsieur, que voulez vous ?
Je suis complètement abasourdi, ma femme ne me reconnais pas non plus, ce n’est pas possible ! c’est un cauchemar ! je suis tellement surpris que je n’ose lui dire qui je suis, je lui dit que je suis désolé que j’ai fait une erreur et je retourne dans ma voiture.
Je ne comprend pas ce qu’il se passe, personne ne semble me reconnaître et une autre personne à pris mon identité à la banque. Que dois-je faire ? je ne vais tout de même pas aller à la police, ils vont me prendre pour un cinglé. Soudain il me vient une idée je vais allé chez mes parents eux au moins je suis sur qu’ils me reconnaîtrons.
Je conduis sans faire attention tellement je suis absorbé par la confusion de ma pensée, quand à une intersection je grille un feu rouge, je ne peux éviter le carambolage avec le véhicule qui vient de ma droite. L’homme descend de sa voiture furieux, il me traite de cinglé. Je lui dit que je m’excuse que je n’ai pas vu le feu et que nous allons faire un constat ; il ne veut rien entendre et me dis qu’il appel la police…
Quand les policiers sont arrivé sur les lieux, ils me demandent mon identité, je la leurs donne, il me demande mes papiers, je sort mon portefeuille et leurs remets les documents. Un policier me regarde fixement et me dit :
« Vous me dite que vous vous appelez Joël Caroit, alors pourquoi vos papiers sont-ils au nom de Luc flamand ?
– Luc Flamand ? mais je ne connais pas de Luc Flamand, je vous dit que je suis Joël Langlois.
– Je veux bien vous croire Monsieur alors expliquez moi pourquoi vos papiers ne sont pas à votre nom.
– Mais je n’en sais rien, depuis se matin personne ne me reconnais, je me suis présenté à mon travail personne ne m’a reconnu, je suis retourné chez moi ma femme non plus ne m’a pas reconnu, je vie un véritable cauchemar.
– Oui bon et bien vous allez nous suivre au poste monsieur et nous allons éclaircir le ce mystère.
A peine arrivé au commissariat je suis emmener vers un bureau d’un inspecteur auquel l’agent explique ce qu’il se passe. L’homme prend mon dossier, mes papiers et commence par appeler la banque puis ma femme, je n’entend pas ce qu’il se dit mais il me regarde d’un air suspect.
Lorsqu’il à raccrocher il me fixe et me dit :
« Bon écouter Monsieur, je viens d’appeler la banque ou vous me dite être le directeur et l’ont ma signalé qu’un individu bizarre c’étais présenté ce matin et prétendais être le directeur. Ensuite j’ai appelé Madame Caroit, elle m’a préciser que ce matin un individu avait essayé de forcer sa serrure puis était reparti quand elle avait ouvert la porte, alors il va falloir tout me dire maintenant car je ne comprend rien à votre histoire.
– Mais je ne peux rien vous dire, je vous dit que je suis Joël Caroit et que je ne connais pas ce Luc Flamand… je ne comprend rien à cette histoire.
– Bon écoutez Monsieur on ne va pas y passer la journée, nous allons vous mettre en cellule jusqu'à demain matin et ensuite vous serrez présenté à un psychiatre.
– Mais je ne suis pas fou !!!!
– Ce n’est pas moi qui peut le dire, nous verrons cela demain. »
Un policier m’invite à le suivre et m’emmène dans les sous-sol du commissariat ou je suis bouclé dans une cellule. Toute la journée j’essaye de comprendre ce qu’il se passe mais je ne trouve pas de réponse. Je me dis que si on avait voulu me faire une blague personne ne l’aurait laissé durée jusqu'à me faire mettre en prison. Je me sens pris de terreur et ne sais pas ce que va me dire le psychiatre le lendemain.
La journée me semble longue et angoissante mais au milieu de la nuit je fini tout de même par m’endormir… dans mon sommeil des personnes tournent autour de moi et me disent « Luc… tu t’appelle Luc… » je les regardent tous ils sont horribles, je me mets a crier et je me réveil en sursaut…
Quand j’ouvre les yeux, je ne suis plus dans la cellule, mais dans ma chambre. Laurette est à côté de moi et dors paisiblement… ouf !!! ce n’étais qu’un cauchemar ! je n’ai pas vécu cette journée. Je suis trempé de sueur, j’ai soif, je me lève et me rend dans la cuisine pour prendre un verre d’eau. Je me sens soulagé.
J’entend du bruit dans la chambre, mince j’ai du réveillé Laurette. Je me lève pour allé me recoucher et je tombe nez à nez avec une femme que je ne connais pas :
« Mais qui êtes vous ? que faite vous chez moi ?
– Mais c’est moi Luc ! Julie ta femme ! toi tu as encore oublié de prendre tes médicaments avant de te coucher !!. »

FIN

Paskal CARLIER
Le 30 mai 2008

Bien vu, Pakal ! On ne s'attend pas du tout à la fin !

Sympa trés sympa, je ne m'attendais pas non plus à la chute.

Pakal, d'ailleurs bonjour ( je ne sais plus comment je vis, en ce moment ) je l'ai lu sur votre recueil et j'ai aimé

J'avais déjà lu ce texte, et je le redis encore, je le trouve super!!

merci à toutes!!!

il est super j'aime bien ! bravo continue !

J'aime bien l'intrigue, la fin aussi est très bonne ! Bravo !